Aujourd'hui en ce 12 mai, nous célébrons la journée internationale des infirmiers/ères !

Pour rendre hommage à ces héros du quotidiens, nous avons décidé de mettre en lumière leur profession à l'occasion de cette journée spéciale. Depuis plus d'un an maintenant, les professionnels de santé sont sur tous les fronts et aident notre pays à vaincre cette crise sanitaire. Il est donc essentiel de célébrer leur courage et leur bienveillance, et aujourd'hui nous avons recueilli le témoignage de Ninon Oriol, étudiante en deuxième année d'école Infirmière.

Ninon Oriol, étudiante en deuxième année d'école Infirmière
Ninon Oriol, étudiante en deuxième année d'école Infirmière

-Quel est votre nom, votre âge et vos études ? Et où habitez-vous ?

Je m’appelle Ninon Oriol, j’ai 21 ans et je suis en deuxième année d’école Infirmière. J’habite dans un petit village qui s’appelle Pont Salomon, en Haute-Loire, proche de la ville de Saint Etienne. 

 

-Pourquoi avez-vous choisi ces études en particulier ?

J’ai choisi les études d’infirmières premièrement car j’ai le désir d’aider et de prendre soin des autres.  

Par ailleurs le métier d’infirmière offre de multiples environnements de travail (différents services, différentes structures, différents publics…). On peut alors changer et découvrir d’autres milieux pendant notre carrière. 

Enfin, on ne cesse jamais d’apprendre de nouvelles choses grâce aux découvertes pharmacologiques, aux avancées médicales … 

 

-Quels sont vos espoirs et vos rêves pour votre futur emploi ? Y’a-t-il quelque chose que vous espérez réaliser ? Offrir à vos futurs patients ?

Mon principal but est d’avoir un impact positif sur la vie des personnes que je rencontre, sur le plan physique, mental et social. 

En somme, d'offrir de la douceur dans mes gestes et paroles. 

 

-Qu'attendez-vous de votre futur emploi en travaillant dans le secteur de la santé ? Vos attentes ont elles changé une fois que vous avez commencé vos études ?

J’attends de mon futur emploi qu’il développe mon identité d’infirmière, mon savoir être, mon savoir et mon savoir-faire, car même après 3 ans d’école entravées par la crise sanitaire, j’ai encore beaucoup à apprendre afin de devenir une bonne infirmière. 

Mes attentes sont toujours les mêmes : celles d’évoluer progressivement. 

 

-Avez-vous le sentiment que la Covid-19 a changé les soins ? Et la façon dont les gens voient les soins ?

 Bien-sûr, la COVID-19 a changé les soins.  

Au début nous ne connaissions rien de ce virus et nous ne savions pas quels soins mettre en place pour le soigner jusqu’à ce que nous nous adaptions. 

On a pu alors voir de nouvelles organisations de travail dans tous les secteurs. Il y a eu de nouveaux protocoles médicamenteux et de protection (EPI = équipement de protection individuel comme les gants, les visières, les tabliers…), en effet de nombreuses barrières plastiques interviennent désormais dans le soin et entravent la dimension de chaleur humaine qui pouvait être procurée avant. 

Il y a aussi de nouvelles craintes comme porter ou transmettre le virus durant les soins. 

Le soin est alors vu comme un risque de propagation du virus, d’ailleurs lorsqu’un patient décède de la COVID nous ne pratiquons pas la thanatopraxie afin de limiter ce risque par exemple. Cela montre qu’il y a eu du changement dans la pratique des soins.  

En parallèle d’autres pathologies ont pu être parfois négligées en n’offrant pas les soins nécessaires à cause de la crise COVID qui dominait. 

-À votre avis, de quoi les professionnels de santé ont-ils besoin pour rendre leur travail plus agréable et amusant ?

Ils ont besoins d’une qualité de vie au travail (matériel adapté, une bonne communication…), mais aussi de temps pour créer des projets.

 

-Selon vous, comment pourrait-on parvenir à ce monde inclusif pour les personnes vivant avec des troubles cognitifs. Ou, pour dire les choses plus simplement : comment pouvons-nous tous devenir un peu plus attentionnés comme vous le faîte dans votre travail mais dans la vie de tous les jours ?

En changeant notre regard sur la maladie et en la dé-stigmatisant. Nous pouvons être surpris par la richesse que ces personnes peuvent nous apporter. 

Avec les personnes ayant des troubles cognitifs la notion de temps est très importante, il faut prendre le temps. Ne jamais brusquer les choses car cela risque de créer une atmosphère non saine. 

Il y a un besoin de capter l’attention, pour cela on peut utiliser les sens comme l’ouïe, le toucher, le regard, la parole ou même l’olfaction. Il faut qu’il y ai une intrigue pour qu’ils se sentent concernés autour de choses qui leur parlent ou alors des choses complètement inconnues pour eux.

Ne pas dévaluer la parole de la personne mais au contraire garder son autonomie (qu’elle soit dirigée par ses propres lois), personne ne la connait mieux qu'elle-même. 

Pour conclure si on respecte la singularité de la personne et qu’on lui apporte de la bienveillance on peut accueillir autrui. 

Nous remercions sincèrement Ninon pour son témoignage.

Nous tenons aussi à remercier tous les professionnels de santé et nous leur transmettons tout notre courage pour leur travail quotidien qui permet de sauver et d'aider de nombreuses personnes !

Vous pouvez également consulter cet article sur Tover.care/fr !

Happy International Nurse Day !

L'équipe MJ INNOV